LE GROUPE

Chers concitoyens, chères concitoyennes,

Vous en avez assez de l’immobilisme ambiant, de l’inertie politico-médiatico-économique qui fait notre quotidien?

Envie de changement? De mouvement? Los[K]soS vous a compris et entendus! Nous serons heureux de vous accueillir pour notre grand rassemblement participatif, réunissant les différents protagonistes de notre cause.

Venez participer à plus d’une heure de propagande musicale intensive, avec la certitude que nous serons…

LÀ POUR EN DÉCOUDRE!

QUI SONT ILS ?

Mr NICOLAS DE PENANDE

Fils unique d’une famille de la petite bourgeoisie conservatrice parisienne, dès son plus jeune âge, le petit Nicolas est déjà un enfant très arrogant. Il n’en demeure pas moins financièrement exemplaire durant toute sa scolarité.

Son unique travail salarié (comme caissier à cash minister, ça ne s’invente pas…) se solde par un licenciement suite a des soupçons de détournements de fonds. Peut-être fallait-il y voir les prémices d’une carrière politique fructueuse? Il intègre donc, logiquement l’ENA qu’il termine à 27 ans seulement. A cela, Il entame enfin sa carrière politique.

Après un parcours original entre les Insoumis et LR (une alternance exécutée 274 fois en seulement 3 ans), il décide de fonder son nouveau parti, Los[K]soS, se revendiquant ni de droite, ni de gauche (…mais surtout ni de gauche…).

Doté d’un esprit vif, et d’un égo surdimensionné (qui n’a d’égal que son patrimoine immobilier ou peut être son casier judiciaire), il a su habilement éviter les condamnations malgré un nombre de mise en examen record…

OFFICIER GÉRARD MANSOIF

Déjà très jeune, le petit Gérard n’a pas eu toutes les chances de son coté, enchainant les échecs scolaires et marqué par la niaiserie d’une histoire de famille compliquée (un père alcoolique et policier, deux qualités dont il héritera).

Malgré quelques lacunes cérébrales, il s’oriente logiquement vers une carrière de gendarme où il y obtient son grade non sans mal (après 6 tentatives). D’un naturel docile mais imprévisible, il se révèle d’une remarquable efficacité lors des manifestations. Il sera d’ailleurs récompensé du prix de « l’oeil de verre » par ses pairs.

Il est repéré par Mr de Penande qui le propulse garde personnel, (fonction dite « benallitique » et payée par vos impôts), lui octroyant au passage, de nombreux passe-droits, et permettant d’officier en toute tranquillité.

Ainsi, il pourra éviter plusieurs convocations par le GIPN (Groupement d’Impunité de la Police Nationale) pour diverses affaires de violences, « toujours proportionnées » selon ses dires…

MONSEIGNEUR PIERRE D’AUPHILE

Enfant du pays de Neuilly-Beaumont, P. d’Auphile grandit dans une famille plus que modeste et très pieuse. Il rencontre monsieur de Penande sur les bancs de l’école et seront inséparables jusqu’au jour de la révélation. Selon lui, grâce à de puissant psychotropes, Le Saint Dieu lui serait apparu et c’est pour cela qu’il choisit en toute simplicité, la voie ecclésiastique.

S’en suit une ascension au sein de l’église ou il endosse le titre de monseigneur , côtoyant les plus grandes figures du catholicisme, se déplaçant parfois même jusqu’au Vatican. Mais il n’oublie pas ses racines pour autant, et revient régulièrement à Neuilly-Beaumont où il croise à l’occasion son ami d’enfance Nicolas, surtout en périodes électorales…

Parfois qualifié d’illuminé, il a fait parler de lui sur internet grâce a son site de e-confession en ligne aux tarifs élitistes, bien loin de ses origines modestes, mais qui lui a cependant permis de faire fortune et d’ouvrir un orphelinat dont il est le principal professeur…

MAÎTRE GILLES BERCONNART

Après une enfance difficile, face à une mère très envahissante, il aura du mal a choisir entre une carrière de médecin ou d’avocat. Maniant le verbe avec facilité, c’est au barreau de Chèze qu’il s’orientera.

Bien lui en pris, car son éloquence lui permettra de gagner nombre de procès soit disant perdu d’avance. Au vu du casier judiciaire de Nicolas de Penande, seul ce ténor du barreau pouvait défendre cet abonné aux tribunaux. Aujourd’hui il est son principal client, tant la masse de travail est conséquente et ces propres honoraires importants (même la famille Balkany les lui envie).

Il devient ensuite sympathisant du parti (pour des raisons fiscales principalement), ainsi qu’un allié de choix dans ce monde politico-judiciaire.

MAÎTRE BERNARD DINEMOUQUE

Fils de pied noir, il rejoint la France dès son plus jeune âge. Avec un père qui fit carrière dans l’armée coloniale, Bernard fut marqué par l’ordre et la discipline.

Après des études de droit, il devient procureur de la république. Un homme réputé dans la magistrature pour ces réquisitions d’une sévérité sans commune mesure (16 ans de prison ferme pour un GJ n’ayant pas dit merci à un policier).

Toutefois cette exemplarité s’ébrèche un peu lorsque le « Bâtard enchaîné » annonce qu’il a été aperçu a plusieurs reprise avec Mr de Penande au célèbre restaurant le Bouquet’s, proximité qui expliquerait une certaine clémence dans l’affaire de soupçon de viol du Salcon’s Hôtel, où Mr de Penande s’en sort encore une fois miraculeusement. Dans cette histoire, il déclarera « je recquiert pour la victime, au titre de dommages et intérets la somme de 15€ afin de financer l’achat de preservatif»

MAÎTRE ERIC DUPONT AMARETTO

Rien dans sa jeunesse ne le prédestinait au monde judiciaire. Enfant violent, dont les parents militaient pour l’Organisation de l’Armée Très Secrète, il fut renvoyer de nombreuses institutions scolaires jusqu’à ces 16 ans, ou il put arrêter l’école.

C’est à cette époque qu’il rejoint le CUBI (Collectif Urbain de Bougnats Identitaires) et qu’il fit parler de lui dans de nombreuses affaires de violences en réunion.

En prison, Eric commencera à étudier le droit pour, dit il «renvoyer tous les délinquants de couleur derrière les barreaux et leur faire passer l’envie de se la couler douce en méditerranée ».

Il finira non sans mal par être admis comme juge au barreau de Neuilly Beaumont, ou il acquittera monsieur De Penande dans l’affaire du Salcon’s Hotel. Il déclarera « on ne peut jamais croire les paroles d’une femme ».

Suite à cette histoire Il sera accueilli a bras tendu et ouvert par l’équipe de campagne de Los[K]soS.

 

LIEUTENANT COLONEL FRANCON

Aîné d’une famille de classe moyenne supérieure salafo-judeo-chretien conservatrice (proche de la famille de Penande), il est très jeune déjà qualifié d’enfant turbulent.

Montrant des preuves d’intelligence, de volonté et de malice sans vergogne, il termine avec succès l’école polytechnique et devient officier dans l’armée de terre. Officier réputé pour ses excès de zèle, et son tempérament belliqueux voire colérique, il sera souvent rappelé a l’ordre par sa hiérarchie, comme lors de cette soi disant affaire de janvier 2014 en Centre-Afrique, ou il n’y aurait pas eu le consentement d’enfant de moins de 12 ans a des soirées très animée.

Cette histoire faisant les gros titres de la presse, il est poussé vers une retraite anticipée (ayant bénéficié de plusieurs non lieux) véritable tragédie pour ce «héros de la nation », lui qui a sacrifié sa vie (et celle des autres) pour la grandeur du pays.

Il en deviendra un soutien de poids au parti Los[K]soS grâce à son réseau très influent à l’internationale, notamment dans les nouvelles démocraties africaines, qu’il continue de côtoyer régulièrement.

???

Et comme toutes représentations de la société qui se respectent, Los[K]soS a aussi ses marginaux (Lolo le pied bot et Aurel la brêle).

Par mesure d’hygiène, ils ont été écartés du reste de la troupe et des meetings mais ces derniers demeurent pour l’instant encore indispensables à tout symposium digne de ce nom.

Credit photos: Diane Lentin  / LKS